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LA NAISSANCE DE RONCE LES BAINS Jusqu'en 1860, l'accès à la plage de la Tremblade tenait plus de l'aventure que de la promenade de santé. Il fallait escalader les importants cordons de dunes qui en défendaient l'accès.Les plages à cette époque commençaient à être recherchées. Le grand massif de dunes qui s'étendait de la Seudre à la forêt de l'état, appartenait à M. Perraudeau de Beaufief. Ce dernier en 1860 entendit favorablement l'idée de réaliser au bord de la mer, face au banc de Ronce, une station de bains de mer. Il concéda généreusement des terrains et traça la première grande artère. M. Emile Bargeau, maire de la Tremblade fit réaliser un chemin d'accès reliant la Tremblade à la plage. Des aménagements furent créés, les parties dénudées furent boisées, une place publique délimitée. Les premières assises du Grand Chalet furent jetées, et sur le bord de mer, d'autres chalets furent édifiés. Ronce les Bains était né. C'est l'intervention du docteur Brochard, médecin parisien né à la Rochelle en 1801 qui lui donna ses lettres de noblesse. En 1862 il écrivit une brochure "Des Bains de mer à la Tremblade" qui contribua à l'essor de la station. Extrait de cette Brochure (1862): "Par son étendue, sa beauté, la sécurité qu'elle offre aux baigneurs, même aux enfants, cette plage réunit tout ce que le malade soucieux de sa santé, tout ce que le médecin le plus exigeant peuvent désirer sous le rapport de l'agrément, de l'hygiène et de la salubrité. De tous les exercices auxquels il convient de se livrer sur les bords de l' océan, la promenade est selon moi le plus agréable et le plus facile, surtout à la Tremblade. La plage est tellement unie que l'on peut en suivre les contours pendant des heures entières, à marée haute comme à marée basse, avec la plus grande sécurité. Lorsque l'on fera ces promenades, je ne saurai trop recommander aux parents de laisser marcher les enfants dans l'eau. Ces courses donnent à leur organisme une force étonnante. Les personnes naturellement faibles ou celles dont la constitution aura été momentanément affaiblie pourront se rendre sur cette plage, assurées d'en éprouver un bien-être certain." Le développement de Ronce commença réellement à partir de 1890 ou l'on nota quelques 200 baigneurs se livrant déjà aux plaisirs d'une agréable villégiature. La tranquillité, la beauté, et la sécurité du site n'ont fait que conquérir de nouveaux adeptes et renforcer ainsi l'image de la station qui s'est depuis régulièrement développée pour devenir la charmante station balnéaire qu'elle est aujourd'hui. M. Roulet François de la crêperie Caprice des thés à Ronce les Bains
L'animateur de M6 revient sur ses attaches à Ronce-les-Bains, où il a passé toutes ses vacances d'enfance Stéphane Plaza : « Je garde en mémoire la nostalgie, l'insouciance et la gaîté de mes vacances ici ». Photo Sylvie Lancrenon/M6A41 ans, le célèbre agent immobilier de M6, Stéphane Plaza, s'essaie à la comédie dans « L'Homme de la situation », téléfilm diffusé ce soir sur M6 à 20 h 50. Ce que l'on connaît moins, ce sont ses attaches à Ronce-les-Bains. « Sud Ouest ». Où avez-vous grandi ? Stéphane Plaza. Je suis né à Suresnes, en 1970, mais j'ai vécu toute mon enfance à Puteaux, dans la banlieue parisienne. Mon père était cycliste sur piste professionnel, ma maman fleuriste. Et puis, comme beaucoup de parents, ils se sont séparés et ma mère est partie s'installer à Ronce-les-Bains près de ses parents qui tiennent depuis des années le golf miniature. Quels sont vos souvenirs de cette époque ? J'ai passé toutes mes vacances à Ronce-les-Bains, jusqu'à l'âge de 18-19 ans. Je me rappelle des balades à vélo interminables et des pique-niques que nous faisions sur la plage, en famille ou avec des amis. Nous nous retrouvions rapidement à 15 ou 20 à jouer au ballon. Chaque famille apportait son repas, que nous partagions ensuite. Je continue à voir ces amis-là de temps en temps. Ils me sont restés fidèles. Mes grands-parents organisaient souvent, dans leur établissement, des petites fêtes, des soirées déguisées où l'on s'amusait comme des fous. Outre le golf miniature que je pratiquais beaucoup évidemment, je passais beaucoup de temps sur des catamarans. Mon père avait un Hobby Cat sur lequel je naviguais régulièrement. Le seul hic pour moi était les moustiques. S'il y en avait un seul qui se faisait piquer, c'était moi. J'adorais aussi voir les bateaux dans le vieux port de La Rochelle. Et à l'époque où je n'avais pas peur des animaux, j'aimais bien aller au zoo de la Palmyre. Et puis il y avait notre rendez-vous hebdomadaire au marché de Ronce. J'y accompagnais ma mère. C'était toujours très convivial, tout le monde se parlait. Plus tard, j'ai commencé à sortir en boîte, au New Rancho ou à La Grange, à Breuillet. Mais ce ne sont pas que des souvenirs pour moi, car j'y reviens encore très régulièrement. Je ne manquerais pour rien au monde l'anniversaire de ma maman, début septembre. Et la gastronomie régionale ? Ah, la terrée ! Mon péché mignon… Ou alors une bonne douzaine d'huîtres avec un verre de vin blanc. Il paraît qu'après une gueule de bois carabinée, une bonne douzaine d'huîtres vous remet d'aplomb (rires…). Que représente pour vous ces moments en Charente-Maritime ? J'ai gardé en moi la nostalgie de cette époque, cette insouciance, la gaîté des réunions de famille ou entre amis. J'ai retrouvé cette ambiance-là lors de mon séjour à Capbreton (Landes), il y a quelques années. C'est la région, sans doute, qui veut ça… C'est le côté simple de la vie que j'apprécie le plus.
Confidences d'un ronçois de cœur 8 novembre
2005. Docteur Laurent LAINE
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